Réforme des collectes : Bruxelles-Propreté lance progressivement la verbalisation

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4 mois après le début de la réforme et la mise en place des nouveaux calendriers de sorties de sacs, l’heure est à l’évaluation. Si la majorité des Bruxellois ont intégré et respectent les nouveaux horaires, il reste encore trop de sacs en rue en dehors des heures prévues. Bruxelles-Propreté initie donc une première vague de verbalisation dont l’objectif est de sanctionner les abus manifestes concernant le non-respect des nouveaux horaires. Des agissements commis par une minorité mais qui détériorent le cadre de vie de tous.

Cette phase de verbalisation ciblée est la première étape d’un processus qui doit conduire à une verbalisation encore plus étendue à partir de la mi-octobre.

Des amendes et des frais d’enlèvement

Cette première campagne a commencé cette semaine et mobilise une grande partie des agents du service Recherche et Verbalisations.

Les contrevenants seront principalement verbalisés sur la base du non-respect des calendriers de sorties de sacs. Mais l’absence de tri- PMC, papiers et déchets alimentaires mis de façon cumulative ou seuls en grande quantité dans le sac blanc- pourra aussi donner lieu à des procès-verbaux.

Pour rappel, les contrevenants s’exposent à des frais d’enlèvement compris entre 100 et 300 euros ainsi qu’à des amendes dont les montants oscillent à titre indicatif, eux aussi, entre 100 et 300 euros. Sortir un sac au mauvais moment sans l’avoir trier au préalable pourrait donc coûter 600 euros aux contrevenants.

Réunions avec les communes

Parallèlement à ces actions ciblées de verbalisation, Bruxelles-Propreté entame, le 18 septembre, une série de rencontres avec les différentes communes bruxelloises.

Ces rencontres individuelles viendront compléter les échanges réguliers que l’Agence entretient avec les autorités communales afin de cerner en profondeur les réalités auxquelles elles sont confrontées depuis l’obligation du tri des déchets alimentaires et la mise en place des nouveaux calendriers de sorties de sacs.

Ces rendez-vous s’étaleront jusqu’à la fin du mois de septembre et doivent permettre à Bruxelles-Propreté de disposer d’un maximum d’informations, de les recouper avec les constats établis en interne et de proposer une évaluation de la réforme d’ici à la mi-octobre.

Travail d’objectivation

Toujours dans le cadre de la préparation de cette évaluation, l’Agence a initié depuis plusieurs semaines, grâce à ses agentes et agents sur le terrain, un important travail afin d’objectiver la situation et de disposer d’une photographie précise de l’évolution de l’intégration des nouveaux calendriers par les Bruxelloises et Bruxellois.

Si au début de la réforme, le changement du calendrier n’a pas été intégré par une partie de la population bruxelloise, aujourd’hui la situation est beaucoup plus stable et les équipes constatent que les nouveaux calendriers sont respectés dans des proportions beaucoup plus importantes.

Ceci étant, Bruxelles-Propreté constate encore régulièrement une présence importante de sacs sortis après le passage des camions.

A titre d’exemple, les équipes de l’Agence ont collecté, rien que sur la première semaine de septembre (du lundi 4 au dimanche 10), quelque 38 tonnes de sacs qui n’avaient rien à faire en rue à ce moment-là. Des collectes réalisées sur des axes structurants et à densité moyenne de population.

Communication renforcée

Ces dernières semaines, Bruxelles-Propreté s’est donc lancée dans un travail de répertoriage, photos à l’appui, de ce type de situation afin de déterminer le degré de responsabilité de certains riverains, la répétition de ces sacs sciemment « mal sortis » mais aussi pour mieux orienter le travail des agents en charge de la verbalisation.

A côté des actions de verbalisation ciblées et après de nombreuses campagnes de communication, Bruxelles-Propreté continuera encore à sensibiliser les citoyens aux changements qui sont intervenus ces derniers mois. Un dispositif qui passera notamment par des visites en face à face dans les quartiers de la Région où le message doit encore être amplifié.